Convaincu que travailler dans un lieu inspirant accompagne le dynamisme et participe à l’ouverture aux autres, O’Village accueille régulièrement des expositions d’artistes.
Venez rencontrer Jacky Billon Grand le mardi 6 mars, lors du petit-déjeuner partagé. A l’occasion de ce rendez-vous mensuel découvrez « Nature Urbaine » la nouvelle exposition visible chez O’Village.
Des photos prises exclusivement en ville, dans son quotidien avec son smartphone. Promeneur en veille permanente, il trouve dans cet outil une simplicité qui lui permet la prise de vue de l’instant. Les reflets sont au cœur de son travail, des images qui se superposent dans la vie de tous les jours dans des vitrines, des panneaux publicitaires, des flaques d’eaux…Images qu’il retravaille sur smartphone et Photoshop.
Ces personnages sont toujours incrustés dans le paysage, captés à travers des reflets mais jamais en direct : ils font partie du décor.
« J’ai une formation initiale dans la publicité/marketing (DUT) que j’avais choisie par intérêt pour la création graphique, donc ça me titillait depuis un moment… Secteur dans lequel je n’ai jamais travaillé.
J’ai toujours un peu gribouillé sur des feuilles toute en prenant quelques photos de famille qui se voulaient un peu artistiques, puis deux évènements m’ont amené à oser passer à l’acte dans la « création graphique » :
– En 2007, l’organisation de la coupe du monde de rugby organisée en France m’a motivé à concevoir des affiches présentant les matchs. Ce travail personnel n’a rien donné dans un 1er temps mais il a déclenché mon envie de dessiner et de peindre sur les thèmes du rugby, des bals Forro (musique brésilienne) et de la plage
– En 2015, la découverte que mon 1er smartphone était aussi un appareil photo. Ça m’a permis de reprendre une activité photo avec toute l’agilité que permet ce type d’appareil :
o Matériel simple à la différence des appareils photos classiques qui nécessitent une culture technique qui ne m’intéresse pas,
o Matériel que j’ai tout le temps avec moi et qui me permet d’être en permanence en veille de clichés au grès de mes déambulations citadines,
o Matériel qui permet des premières retouches graphiques (contrastes et couleurs) et donc de vérifier instantanément le potentiel ou non des photos.
Je ne me considère pas comme photographe mais comme « photographiste » car je n’ai pas pour objectif de prendre des clichés les plus aboutis possibles. Mon plaisir consiste à capter des images avec un potentiel d’évolution graphique multiple que je bidouille ensuite sur le smartphone puis sur Photoshop en travaillant les contrastes, les couleurs et éventuellement le recadrage. Je ne superpose jamais plusieurs photos.
Infos pratiques :
du 6 mars au 2 mai
Les photographies sont en vente au prix de 50€.